VOTRE HISTOIRE

Ophélia est née dans une famille riche de Sharkal-City : les Berkley (qui possèdent notamment le grand terrain de golf de la zone verte). Intelligente, on lui apprit tout ce qu'une 'jeune fille de bonne famille' devait savoir dans sa jeunesse. Ainsi, Ophélia est parfaitement capable de bien se comporter (même si elle en à rien à foutre), elle sait jouer du piano, du violon et de la harpe, et elle parle couramment l'anglais, l'espagnol et le français. Une bonne petite fille me direz-vous. Mouais. Mais.  Vivre dans un luxe perpetuel ou tout ressemblait à une publicité ne plaisait vraiment pas à la jeune fille, qui avait soif de saleté, d'aventure, de sensations et surtout : d'interdits.

Alors dès qu'elle commença à faire de plus grandes études,vers ses 16 ans, elle demanda à habiter en résidence collégiales et universitaires. Les parents acceptèrent, et la jeune fille se mit tout simplement à...découvrir, cette ville qu'elle ne connaissait au final que trop peu, pour y avoir vécu toute sa vie. Elle s'était promis de tout tenter, de tout essayer et de ne refuser aucune nouvelles choses. Alors forcement, elle s'attira quelques problèmes. Rien de grave au début pourtant, simplement, elle fumer un peu de pot avec ses amis, par ci par là. Enfin, ses 'amis'. Beaucoup plus vieux qu'elle, des tatouages partout, qui lui mettaient des mains là ou ce n'était pas très approprié... Mais la jeune Ophélia n'avait pas alors conscience du mal qui se préparer, ni de ces choses qu'elle n'aurait pas du accepter.

Puisque ses notes étaient excellente, personne ne soupçonnait qu'elle passait toutes ses soirées et la moitié de ses nuits avec la pire racaille de la ville. Enfin pas la pire, certes, mais certainement pas des tendre. Petit à petit le joint devient une ligne, puis d'autres trucs, plus fort, plus absorbants. Ça l’enivrait, en fait, la petite, elle avait l'impression de vivre pleinement, et malgré ses études en science, elle ne se rendait pas compte des ravages sur son corps et son cerveau. Peu à peu, elle perdit le sens de l'émotivité, comme si elle s'étaient enfermés dans son crâne et qu'elle n'avait plus conscience d'elle. Le bien, le mal étaient devenu des notions extrêmement floues. Alors quand on lui demanda d'aller coucher avec des hommes, qu'on venait arracher de ses bras pendant l'acte, pour les emmener elle ne savait ou...Quand on lui mit un couteau de chasse dans les mains en lui disant d'aller tuer quelqu'un dans une ruelle pour avoir sa dose...Elle le fit, sans sourcilier ou presque, comme si c'était aussi normal que de payer sa brique de lait.

Un meurtre, deux meurtres, ça passa, on avait pas retrouvé les corps, et elle n'avait pas changé d'attitude à l'école, personne ne s'en doutait. Mais le troisième meurtre, lui...Elle était peut-être trop shootée cette nuit là, où alors on l'attendait au tournant, où peut-être même que ses 'amis' lui avaient tout simplement lançait un piège, elle ne le saurait jamais. Mais elle fût prise. La police l'emmena, ça a fait les gros titres des journaux. Une journée. Une seule. Après , papa et maman ont payés. On l'a sorti de prison, et on l'a amener dans...elle ne se souviens pas vraiment. Elle était en manque. C'était de longs couloirs de pierre, froids pour la plupart. Elle se rappelle sa mère qui lui disait que les gens croiraient qu'elle était en vacances jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Elle avait 19 ans. On l'enferma dans un couvent.

Il lui fallut quelques mois juste pour arrêter de trembler et reprendre quelques kilos, pour être capable de nouveau de se rappeler de ce qu'elle avait fait de ses journées. Elle se demandait presque comment elle avait pu continuer à réussir ses étude. Elle ne regrettait pas ses actes, mais les soeurs qui lui avaient apporté des soins lui avaient fait comprendre, même si elle ne le laissé pas paraître, qu'il y avait autre chose que ce qu'elle connaissait, quelqu'un de plus grand, de plus beau, de plus fort, qui lui pardonnerait, peut-être, si elle le méritait. Et c'est à cette personne qu'elle voulait plaire maintenant. Alors elle faisait des efforts, pour retourner faire ses études, pour aider les soeurs, faire ses corvées, apprendre des prières.

Et il y a quelques semaines, ça à payé, du moins elle le croyait. Un être tombé du ciel, comme ça, boom, dans la fontaine cours centrale. Il était mal en point, on l'a amené dans une chambre. Ophélia l'observe depuis. Elle aimerait aller lui parler. Elle ne veux pas dire des choses qui ne lui ressemble pas, le surnaturel tout ça, mais pour le coup...Elle croyait vraiment voir là un ange venu du ciel pour la sauver et la guider.

LE PETIT MOT DE LA FIN

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